Les jeux vidéo, c’étaient mieux avant ? Le point sur la saturation du genre
Dans cette avant-dernière partie de notre dossier spécial « les jeux vidéo : c’étaient mieux avant ? », nous allons nous intéresser à la source de cette question. Cette dernière est en effet née suite à un ras-le-bol généralisé vis-à-vis de la saturation de genre au niveau du marché actuel. Alors, est-ce que ce phénomène date des années 90 ou s’agit-il d’un caractère propre à notre ère ?
Non, non et non
Non, la saturation de genre sur le marché actuel ne date pas du lancement de la nouvelle génération. Si aujourd’hui, les jeux ressemblent soit à COD soit à GTA, cela s’explique simplement par l’évolution de la technologie et l’approche marketing des éditeurs. Comme il est devenu possible de créer un sandbox offrant une liberté infinie au joueur ou un FPS détaillé et réaliste, les éditeurs ont décidé de capitaliser sur cette évolution afin de « rester dans l’ère du temps ». Notez aussi que le plus grand succès du jeu vidéo reste COD, suivi de près par GTA. Puisque le jeu vidéo est une industrie, il semble logique que les éditeurs décident de privilégier ces types de jeu, car leur efficacité a déjà été prouvée.
Qu’en était-il dans les années 90 ?
Durant l’âge d’or des jeux vidéo, l’état d’esprit des éditeurs était le même. Cependant, les succès de l’époque étaient Mario/Sonic et Street Fighter. Du coup, la majorité des jeux tentaient de calquer ces modèles à savoir celui de la mascotte évoluant sur un jeu de plateforme ou un jeu de baston mélangeant technique et improvisation. La situation était peut-être pire puisqu’il existait une console uniquement dédiée aux jeux de combat à savoir la mythique Neo Geo. Bref, la saturation de genre n’est pas un phénomène propre à notre époque.